Le préjudice d’anxiété peut être reconnu pour les salariés bénéficiaires de l’allocation de cessation anticipée d’activité des travailleurs de l’amiante (ACAATA). Il est caractérisé lorsque le salarié, qui ne présente pas de maladie prise en charge au titre du risque professionnel, se trouve, par le manquement de l’employeur à son obligation de sécurité, dans une situation d’inquiétude permanente face au risque de déclaration à tout moment d’une maladie liée à son exposition professionnelle à l’amiante, et ce qu’il se soumette ou non à des contrôles ou examens médicaux réguliers.