Lorsqu’il est établi soit un lien de subordination juridique entre un salarié et une entité juridiquement autonome autre que l’employeur « contractuel », soit une « confusion d’intérêts, d’activités et de direction » entre deux entités juridiquement distinctes, celles-ci sont qualifiées de « co-employeurs ». Elles sont alors solidairement responsables à l’égard du salarié des obligations patronales, notamment en droit du licenciement pour motif économique (obligation de reclassement, plan de sauvegarde de l’emploi). La qualification de co-employeur concerne le plus souvent les entités membres d’un même groupe, mais pas nécessairement.